🎬 « D’#ExtinctionRebellion à  #GrettaThunberg en passant par l’ensemble des mouvementent dits de gauche écologiste, tout est fait contenir, orienter, canaliser ce débat si sensible et sans aucun doute trop dangereux pour que le système laisse n’importe qui s’en emparer dans l’espace public.
On peut parler d’#écologie parce qu’on n’a pas le choix, mais on doit le faire sans menacer jamais les intérêts du système, de son économie spéculative, et de ses parasites mondialistes qui captent injustement l’essentiel des richesses du monde moderne. »
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 » Merci Monsieur le Président,
Le projet que vous nous proposez se présente lui-même comme une réponse aux enjeux de notre époque. Celui de l’environnement d’abord, sujet incontournable, plus que jamais au cœur des préoccupations en particulier chez les jeunes, qui s’inquiètent à juste titre de l’état lamentable de notre planète.
Celle-ci est en effet est déjà largement usée, sans doute de façon partiellement définitive par quelques décennies seulement de marché libre, de dérégulation, et d’idéologie promue tant par la droite libérale que par la gauche du capital qui squoite aujourd’hui l’intégralité du débat écologique au travers d’opérations marketing et de mouvements artificiels dont raffolent tant nos médias.
D’extinction rébellion à Gretta Thunberg en passant par l’ensemble des mouvementent dits de gauche écologiste, tout est fait contenir, orienter, canaliser ce débat si sensible et sans aucun doute trop dangereux pour que le système laisse n’importe qui s’en emparer dans l’espace public. On peut parler d’écologie parce qu’on n’a pas le choix, mais on doit le faire sans menacer jamais les intérêts du système, de son économie spéculative, et de ses parasites mondialistes qui captent injustement l’essentiel des richesses du monde moderne.
C’est ce même état d’esprit qui domine l’action régionale de la majorité. On va parler d’écologie parce qu’on n’a pas le choix, mais on va le faire en ne touchant rien au lois du marchés libre et dérégulé, et sans froisser non plus l’Union Européenne, qui est d’ailleurs régulièrement citée comme une source d’inspiration.
On nous rappelle en effet dans ce rapport que c’est l’Union Européenne et la commission qui, la première, s’est mise a défendre l’idée de bioéconomie. Comment dès lors avoir confiance dans un tel projet inspiré par ceux-là même qui ont plongé l’Europe dans une crise permanente faite de chômage de masse, de désinstrualisation, et de tant d’autres malheurs dont pourraient nous parler le tiers d’agriculteurs français placés sous le seuil de pauvreté.
Au travers de ce rapport, la Région ne propose rien de solide, rien en tout cas qui ne soit à la hauteur des problème auxquels nous voulons faire face. Une situation radicalement mauvaise telle que celle que nous connaissons aujourd’hui, appelle à des réponses tout aussi radicales. Ici, nous n’irons agir que de manière marginale sur des conséquences malheureuses, sans jamais s’attaquer à leurs causes.
Il n’en sortira logiquement rien de significativement positif, pas plus qu’au travers de vos politiques d’hier et d’avant-hier qui se suivent et se ressemblent tout en coutant toujours terriblement cher au contribuable. C’est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons sur ce projet.Merci pour votre attention. «Â