Du Bio dans nos cantines scolaires ? Voici les sénateurs qui ont dit NON :

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L’usage massif de pesticides dans l’agro-industrie moderne est une catastrophe :

  • Une catastrophe économique, avec un appauvrissement croissant des terres agricoles qui entraîne naturellement l’augmentation des dépenses en fertilisations chimiques des sols. Ces traitements, destinés à restaurer artificiellement la vie là où elle est devenue impossible, expliquent en partie la crise du secteur agricole, malgré de nombreuses dépenses publiques en vue de maintenir sa rentabilité (45% du budget de l’Union Européenne passe dans la PAC, sans compter les nombreuses aides nationales et régionales).
  • Une catastrophe écologique car ces produits chimiques, conçus pour détruire la vie, ne se s’auto-détruisent pas. Ils circulent et s’accumulent dans notre environnement, à l’image de l’Atrazine, pourtant interdite depuis 10 ans pour sa dangerosité mais toujours présente au quotidien par exemple dans notre eau du robinet.
  • Une catastrophe sanitaire, puisque la plupart de ces produits sont classés cancérigènes, perturbateurs endocriniens, perturbateurs neurologiques. Ils sont à l’origine de graves maladies dégénératives, de cancers et autres problèmes de croissance ainsi que de nombreuses maladies neurologiques. Ces pesticides se manipulent avec la plus grande prudence (masques, combinaisons) mais finissent directement dans nos assiettes.

De nombreux français réclament la fin progressive de l’usage des pesticides, ainsi que la généralisation d’une alimentation biologique accessible à tous (76% selon un sondage IFOP).

Un texte a été proposé en ce sens devant le Sénat afin de fixer un objectif de 20% d’alimentation bio dans les cantines scolaires de France d’ici 2020. Une belle initiative que devrait être unanimement saluée au delà des clivages politiques, et qui permettrait non seulement de servir des plats plus sains aux jeunes enfants scolarisés en France, mais aussi d’aider à développer le marché de l’agriculture sans pesticides. Ce projet ne verra néanmoins pas le jour, puisqu’une majorité de sénateurs se sont exprimés contre.

Dans un contexte où la réduction de notre usage des pesticides s’impose comme un enjeu majeur de notre temps, qui sont ces sénateurs qui ont voté non à l’introduction d’un seuil de 20% d’alimentation bio dans les cantines d’ici 2020 ?

En Alsace :

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M Jean-Marie Bockel (UDI), prédisent de Mulhouse Alsace Agglomération, Sénateur du Haut-Rhin.

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Mme Fabienne Keller (UMP-LR), conseillère municipale de Strasbourg, sénatrice du Bas-Rhin

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Mme Catherine Troendlé (UMP-LR), maire de Ranspach-le-bas, sénatrice du Haut-Rhin

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M André Reichart (UMP-LR), conseiller régional d’ACAL, sénateur du Bas-Rhin

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M René Danesi (UMP-LR), maire de Tagsdorf, sénateur du Haut-Rhin

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M Guy-Dominique Kennel (UMP-LR), sénateur du Bas-Rhin

Vous trouverez la liste complète des sénateurs français qui on voté non à l’objectif de 20% d’aliments bio dans nos cantines d’ici 2020 en cliquant ici! Faites savoir ce que votent vos élus, en diffusant cette liste dans votre entourage.

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