Retrouvez ci-dessous ma réaction à l’article du Figaro : Les agriculteurs de la FNSEA dénoncent les excès de l’écologie.
La défiance de certains agriculteurs vis à vis de l’écologie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est bien compréhensible !
L’interdiction des pesticides est une nécessité non seulement sanitaire mais aussi économique à moyen et long terme.
Néanmoins, il est tout aussi nécessaire d’accompagner nos agriculteurs dans cette transition. Au contraire, notre gouvernement n’a de cesse de pousser la France au libre-échangisme international, dont les règles donnent systématiquement l’avantage aux pires pratiques environnementales, sociales et humaines !
Les seuls gagnants du libre échangisme sont ces entreprises multinationales dont la main d’oeuvre se constitue d’esclaves, dont les produits sont les plus gorgés en pesticides et d’OGM. Ce sont elles qui, naturellement, imposent aux autres de s’aligner sur leurs pratiques pour pouvoir survivre !
Nous devons protéger notre marché et ainsi tirer vers le haut nos conditions sociales et environnementales, ainsi que notre économie nationale ! Nous devons privilégier les consommations locales, par exemple en alimentant toutes les structures publiques de France en produits français, fabriqués en France par des français, respectueux de l’homme et de sa Terre. Ainsi, nous défendrons le travail de nos agriculteurs, nous leur garantirons d’écouler leurs stocks à bon prix, et nous leur donnerons l’avantage tout en aidant à effectuer leur transition.
L’écologie à la sauce UMP(LR)-PS-EELV n’est qu’un fardeau insupportable puisqu’elle n’existe que dans le cadre d’un libre-échangisme élevé au rang de dogme. C’est lui qui laisse ainsi nos travailleurs à l’abandon. A nous de faire l’écologie une véritable richesse. Nous devrons pour cela reprendre le contrôle de notre économie, de nos frontières, et retrouver notre souveraineté. Telles sont conditions nécessaires pour mettre en oeuvre une véritable politique favorable à l’environnement.
