j’animais ce jour en ma qualité de Secrétaire Départemental Adjoint la conférence de presse de lancement de notre campagne dans l’ensemble de la fédération du Haut-Rhin. Vous retrouverez l’intégralité de mon intervention ci-dessous :

Mesdames et Messieurs, je vous souhaite à tous la bienvenue pour cette conférence de presse. Elle aura pour objet principal de vous présenter la liste de nos candidats aux élections départementales de mars 2015. Elle sera aussi l’occasion de vous faire part des changements de direction qui ont émaillé notre fédération, suite comme vous le savez au retrait de la vie publique de Martine et de Patrick Binder.

C’est par ce second point que j’aimerais commencer. Martine et Patrick Binder ont exprimé il y a déjà un certain temps leur souhait de se retirer progressivement de leurs responsabilités dans le but de pouvoir se consacrer à leurs projets personnels et professionnels. Après tout, rien n’oblige un responsable politique à faire de la politique toute sa vie et de se reconvertir dans un tout autre domaine. C’est le cas du couple Binder, d’où le changement de responsable départemental intervenu en fin d’année 2014.

Les autres personnalités connues du mouvelent font toujours partie de l’équipe départementale. Je pense entre autres à Messieurs Jean-François Abraham (qui avait conduit une liste FN aux municipales du Bonhomme), José Sanjuan (conseiller municipal d’Ensisheim) ou Freddy Ciolek (élu municipal à Illzach), qui seront candidats dans leurs cantons respectifs. Je pense aussi à d’autres militants plus anciens comme Monsieur René Curan, qui a été Conseiller Régional d’Alsace, ou bien Monsieur Bernard Frey, ancien Conseiller Municipal de Mulhouse, qui seront candidats titulaires ou suppléants eux aussi.

La direction de notre mouvement a fait le choix du renouvellement pour diriger sa fédération du Haut-Rhin, en nommant à sa tête une figure nouvelle en la personne d’Alain Favaletto.

Notre direction nationale a fixé pour mission à ses fédérations de présenter des candidats dans l’ensemble des cantons, ceci dans deux objectifs:

            Premier objectif : être la formation qui présentera le plus de candidats, devant l’UMP (qui dans beaucoup de cantons en France a du se présenter en binôme avec l’UDI) et le PS (qui aura le plus grand mal à présenter des candidats dans tous les cantons, en particulier ici en Alsace dans les zones rurales, en raison de la légitime hostilité des Alsaciens suite à  la réforme territoriale qu’ils ont rejeté)

            Second objectif : confirmer le résultat victorieux des élections européennes en faisant en sorte que le mouvement patriote soit la formation politique qui obtienne le plus de voix au soir du premier tour de l’élection départementale

La phase électorale dans laquelle nous entrons jusqu’en 2017 constitue une fusée à trois étages.

Le premier étage de la fusée, c’est l’élection départementale de mars 2015. Cette élection départementale, comme vous le savez, est régie par un scrutin particulièrement anti-représentatif et anti-démocratique qu’est le scrutin majoritaire à deux tours.

Malgré tout, comme l’a montré le score de Sophie Montel dimanche dernier, ou comme l’avait montré l’élection cantonale partielle de Brignoles en 2013, nous sommes – en raison de la justesse de nos analyses et de la faillite du système UMPS – de plus en plus en mesure de titiller voir de dépasser le plafond de verre des 50%. Quoiqu’il en soit, nous serons nous l’espérons en tête de l’élection départementale au soir du premier tour. Notre premier étage de la fusée sera donc constitué par notre puissance électorale confirmée.

Le deuxième étage de la fusée sera bâti lors des élections régionales, où grâce au mode de scrutin proportionnel nous obtiendrons de très nombreux élus et remporterons peut-être même plusieurs régions. Même si le Nord-pas-de-Calais-Picardie et la PACA sont souvent citées comme étant parmi les Régions prenables, je ne saurais vous cacher que j’espère aussi voir la nouvelle grande région Alsace-Lorraine-Champagne s’inscrire dans la dynamique de la vague bleu marine.

Le troisième et dernier étage de la fusée, c’est évidement l’Elysée.

Pour en revenir à nos candidats titulaires et suppléants aux élections départementales dans le Haut-Rhin, ils ont – à la différence des professionnels politiques de l’UMPS – des profils d’âge, des profils professionnels et sociologiques variés : étudiants, ouvriers, agriculteurs, enseignants, fonctionnaires, cadres, retraités, etc…

Ils représentent la France dans sa diversité et la richesse de son dynamisme.

En voici la liste :

Notre campagne sera principalement axée sur des thématiques nationales. Elle sera bien évidemment une opportunité dont doivent se saisir les Français pour marquer leur opposition à la politique du gouvernement. Et le seul bulletin de vote dont ils pourront se servir pour marquer cette opposition, c’est bien évidemment le notre, puisque l’UMP a tout fait pour faire gagner le candidat du PS lors de l’élection législative partielle de dimanche dernier, permettant au PS de retrouver une majorité absolue à l’Assemblée Nationale.

Cela se justifiera d’autant plus que la réforme territoriale, qui comprend également le volet moins connu et pas encore voté (alors que nous sommes à un mois de l’élection départementale!) de la redistribution des compétences des collectivités locales.

Cette redistribution se fera au désavantage des départements, dont il est envisagé que la clause de compétence générale leur soit retirée et dont la seule compétence majeure restante pourrait être l’aide sociale et le RSA.

Durant notre campagne et notre mandature si les Haut-Rhinois font le choix d’élire des conseillers départementaux patriotes, nous veillerons tout particulièrement à ce que les aides indument accordées aux étrangers en situation irrégulière soient diminuées. Je pense en particulier au service d’hébergement d’urgence – le 115 – qui prend en charge au frais des contribuables l’hébergement des demandeurs d’asile dans des hôtels. Nous n’avons plus les moyens pour ce genre d’aberration alors que nombreux compatriotes peinent à se loger, se nourrir et se soigner.

Un autre point sur lequel nous serons très attentifs est notre opposition à la tendance à la métropolisation de nos territoires, consistant à faire des grandes villes et de leurs agglomérations les pôles sur lesquels se concentrent l’essentiel des efforts et des moyens de la puissance publique, tandis que les zones rurales sont de plus en plus délaissées.

L’opposition à cette métropolisation de nos territoires est d’autant plus vitale que les classes moyennes et populaires sont progressivement chassées de ces zones : elles sont chassées des centre-ville devenus excessivement chers, elles sont chassées des banlieues proches qui sont devenus des zones de non-droit invivables, et se retrouvent contraintes pour pouvoir accéder à la propriété, tout en vivant une vie décente et normale, à devoir s’éloigner de plus en plus de leur lieu de travail.

En effet, la dés-industrialisation de notre pays a entraîné une concentration des emplois tertiaires dans les grandes centres urbains. Il est donc urgent d’inverser cette tendance, et nous y travaillerons à l’échelle départementale, tout comme notre mouvement le fera lorsqu’il accédera aux responsabilités à un niveau national.

Enfin, nous appuierons tous les efforts, d’où qu’ils viennent, visant à remettre en cause la disparition de la Région Alsace dans cet ensemble difforme et grotesque qu’est l’ALCA.

Je laisse maintenant la parole à notre secrétaire départementale Monsieur Alain Favaletto, pour la suite de notre prise de parole. Alain c’est à vous.